ALTA
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Avant de vous introduire à la catastrophe qui changera à jamais la face du monde de Krysalis, reste un dernier élément à présenter : l’inévitable consortium tentaculaire 🙂 Alors bien sûr vous allez me dire : « on a déjà vu ça cent fois » (avouez que c’est souvent efficace n’empêche). Attendez donc un peu de voir avant de vous faire un avis trop rapide : plus qu’un simple élément de décor, ALTA est un rouage essentiel de l’histoire et surtout du contexte du monde de Krysalis.
ALTA est à l’origine un laboratoire pharmaceutique créé par Anton Walbrook, et officiellement établi à Berlin Ouest en 1949. On sait très peu de choses sur la création de ce laboratoire et sur Walbrook lui-même : en cette période de troubles, alors que l’Allemagne et Berlin sont le théâtre de l’affrontement Est-Ouest, il semblerait qu’ALTA soit née de la volonté d’aider les allemands en détresse, ceux qui avaient subi ou résisté à l’enclume du Troisième Reich, et ceux qui fuyaient déjà l’Est avant même la construction du Mur.
Walbrook lui-même reste un personnage obscur, et le site officiel d’ALTA le présente comme un chercheur en sciences sociales d’origine autrichienne, né en 1920 à Leoben, et émigré plus ou moins illégalement en Allemagne en 1942, où il aurait participé à la Résistance contre les Nazis. Le personnage, énigmatique, serait à l’origine de la création d’une clinique de fortune en 1944, avec l’aide de plusieurs médecins. C’est en 1946 que la petite clinique aurait commencé à fabriquer du matériel médical de fortune, avant de devenir une entreprise en 1949…
ALTA a donc avant tout un but humanitaire, et au fur et à mesure que l’entreprise va gagner en productivité, elle va aussi se diversifier. Ainsi, elle participera activement au pont aérien en réponse au blocus de Berlin Est, en fournissant, en plus des médicaments, des vivres et des fournitures de premières nécessité. Très vite, ALTA se fait un nom et auprès de la population allemande, et auprès du bloc de l’Ouest. En 1954, une partie de la production est délocalisée en France, à Tours, puis à Bordeaux, d’où ALTA peut bientôt exporter vers les Etats-Unis.
Dans les années 60, ALTA devient l’un des groupes européens les plus prospères : médicaments et matériels médical ne représentent plus que la partie palpable de ses investissements ; ALTA finance des hôpitaux publics et des cliniques privées, notamment des cliniques psychiatriques. De même, progressivement, les années 70 verront ALTA diversifier ses activités et s’immiscer dans le marché de l’électronique. Certains commencent alors à pointer du doigt la collaboration d’ALTA avec l’armée américaine, dans le cadre de la course à la technologie, mais la polémique retombera bien vite, étouffée par la Guerre du Vietnam.
En 1989, Anton Walbrook décède dans le crash de son jet quelque part au-dessus des Alpes. C’est alors Richard Steirn, son plus proche collaborateur, qui prend la relève et mène l’entreprise avec autant de créativité et de fermeté que Walbrook. Steirn a été critiqué au départ, surtout pour son très jeune âge (il a alors 25 ans), mais il a très vite montré qu’il était digne de la confiance que lui avait accordée Walbrook en lui faisant grimper les échelons de l’entreprise plus vite qu’aucun autre, et en rassurant par-là même les actionnaires.
A l’aube des années 90, ALTA est devenue une firme tentaculaire, à dominante européenne mais pénétrant lentement le marché américain. Elle est deuxième au CAC 40 en 2010, juste derrière TOTAL, et écrase de loin ses concurrentes. Des sociétés-écrans, des rachats et une savante politique de communication permettent à ALTA de s’immiscer partout, sans craindre les quelques polémiques parfois abracadabrantesques qui ont parsemé les dernières décennies : on a accusé ses cliniques de fertilité de pratiquer l’eugénisme, on a reproché à une firme satellite de fournir des armes expérimentales à l’armée américaine, et certains conspirationnistes farfelus prétendent qu’ALTA travaille étroitement avec « les hommes en noir ».
La plus importante (et non moins saugrenue) de ces rumeurs pointe au début des années 2000 : un mouvement né sur Internet proclame que Walbrook est toujours en vie, se servant de Steirn comme d’une marionnette ! Cette dernière rumeur, tellement énorme qu’elle commençait à avoir un impact non négligeable sur l’image de la firme, a été utilisée de manière ingénieuse par ALTA, qui a d’abord refusé de commenter de telles allégations, avant de démonter proprement la rumeur en mettant Steirn sur le devant de la scène : celui-ci a joué la carte du génie disparu, aimé de tous et regretté, et de la honte qu’il y avait à salir sa mémoire. ALTA a ainsi attiré la sympathie du public en même temps qu’elle a enterré cette rumeur gênante, et a redoré son blason comme jamais, instaurant définitivement la confiance plutôt que la méfiance.
Il faut dire que l’attitude d’ALTA est très particulière : la firme n’a aucune figure prédominante. Steirn s’impose rarement sur le devant de la scène depuis quelques années, et ALTA peut paraître très impersonnelle, au contraire, par exemple, d’une entreprise comme Apple, portée par Jobs. ALTA prend le parti contraire d’imposer la figure de l’entreprise elle-même dans l’inconscient du consommateur, ne cherchant jamais à se définir comme composée d’humains, mais comme une entité veillant au bien être de l’humanité. Malgré les reproches qui lui ont été fait, on a souvent relevé son apport inestimable, notamment dans les avancées de la médecine. ALTA a par exemple grandement oeuvré pour apporter aux habitants du Darfour l’aide humanitaire dont ils ont eu besoin (la guerre civile au Darfour a cessé officiellement en 2013 dans le monde de Krysalis).
Suite à son élection fin 2009, le président des Etats-Unis, Edward J. Cuthbert, réaffirme son désir de ramener des américains sur la Lune, puis sur Mars, reprenant ainsi à son compte le programme Constellation (lequel programme, dans notre monde, est en passe d’être annulé par Obama). Dans cette optique, ALTA va obtenir de juteux contrats plus ou moins officiels dans le but de développer de nouvelles technologies… afin de réaliser l’un des plus vieux rêves de l’homme : partir à la conquête des étoiles. Et par-là même, diversifier encore plus ses activités. Ce que les dix dernières années (2009-2019) démontrent, c’est la capacité d’ALTA à s’emparer de n’importe quel marché : néanmoins la firme en reste (officiellement) à l’industrie pharmaceutique et à l’électronique de pointe, tout en poursuivant son action humanitaire. Mais bien qu’ALTA n’attire plus la méfiance des clients potentiels et du consommateur, il est évident qu’elle oeuvre aussi en sous-sol, à l’abri des regards…
Or c’est justement dans ce contexte trouble et non-officiel qu’ALTA va réunir scientifiques et militaires pour divers projets allant de l’élaboration de prototypes à des simulations de vie sur une autre planète… Et c’est ici qu’entre en scène les 12 membres du projet Krysalis…
GRLC
PS : le (fantatisque n’est-ce pas 🙂 ) logo d’ALTA est bien entendu copyright GTFK 2010 🙂 et ses couleurs ne sont pas définitives par ailleurs… Il faudra voir à l’harmoniser avec les équipements du dôme… oups j’en ai trop dit, ça c’est pour le prochain billet… mouhahaha 🙂
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Before your discover the terrible event that changed the face of the Krysalis world in 2019, there is one last thing that you, future player, should know about : the inevitable mysterious company. Yes, that’s a cliché. And a good one 🙂 But wait until you see what we are gonna do with it : ALTA is an essential part of Krysalis’ story.
ALTA is a pharmaceutical laboratory created by Anton Walbrook in West Berlin, back in 1949. Few is known about Walbrook himself and the exact circumstances of the creation of ALTA : Germany was an ideological battlefield between West and East ; it seems that ALTA was created in order to help germans – the ones who fought against the Third Reich, and those who were already fleeing from East, before the construction of the Wall.
Concerning Walbrook, the official ALTA website claims that he was a social sciences researcher from Austria, born in 1920 at Leoben ; he then arrived in Germany in 1942, helping the resistance against Nazis. In 1944, he created a makeshift private hospital with some doctors from the resistance. In 1946, the little hospital began to manufacture medical equipment, before it became an « official » laboratory in 1949.
Therefore, ALTA’s main goal is humanitarian aid. But as soon as it became a company, ALTA started to diversify its production, and gain popularity in West Germany, and then in the Western Bloc. In 1954, ALTA opens new factories in France, first in Tours, then in Bordeaux, from where it can export its production to USA.
In the 60’s, ALTA became one of the most thriving european company : medicine and medical equipment were now just a part of the production ; ALTA started financing public and private hospital, and in the 70’s, the company invade the electronic and computer market. Some starts to complain about the active collaboration between ALTA and the US Army.
In 1989; Anton Walbrook died in the crash of his private jet, somewhere over the Alps. Richard Steirn, his faithful colleague, then became the new director of ALTA. Steirn came under criticism because of his young age (he was 25), but he quickly showed that he deserved Walbrook’s trust.
By 2010, ALTA has become one of the greatest company of the world. ALTA is basically everywhere, and is technically untouchable. ALTA is not represented by a public figure, Steirn being very discreet and not making many public appearances. But the popularity of the company never failed, and without ALTA, the Krysalis would not be so advanced in genetic and bioengineering today.
President Cuthbert decided, in 2010, to keep the Constellation project alive and boost the space industry. ALTA, of course, was one of the main contractors : new technologies, flight simulations and secret experiences were conducted by the company. One of those many projects, designed to simulate life on Mars, was entirely supervised by ALTA… Its code name : Chrysalis…
GRLC
PS : the (wonderful, isn’t it 🙂 ) ALTA logo is copyright GTFK 2010 🙂
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